En 2010, on dénombrait déjà plus de 800 millions de personnes qui souffraient d’un accès à l’eau potable dans le monde, mais plus de la moitié de ces personnes se retranchaient en Afrique subsaharienne. Ces chiffres étant nettement en progression, malgré les efforts entrepris par certains gouvernements et organismes internationaux, c’est l’Afrique en dessous du Sahara qui en souffre le plus.
A lire également : Les procédures de divorce
En réalité, cette région du monde voit une population décuplée d’année en année et outre le risque de malnutrition qui gagne du terrain, l’accès à l’eau potable reste un défi certain. D’ailleurs, la problématique de l’accès à l’eau potable figure en premier lieu des objectifs du millénaire pour le développement. Même si ; ces objectifs prévoyaient une baisse de la population qui n’a pas accès à l’eau d’ici 2015, l’eau potable demeure toujours une perle rare.
Un accès à l’eau potable et à l’assaisonnement faible
Il faut savoir avant tout que l’Afrique compte plus de 5400 milliards de mètres cubes d’eau renouvelables chaque année. Par contre, là où le bât blesse est qu’il y a seulement 4 % de cette eau qui est utilisé et mis à la disposition de tous les besoins aussi bien particulier qu’énergétique. D’autre part, en 2006, on dénombrait seulement que 46 % de la population rurale ont accès à l’eau potable pour seulement 81 % de la population urbaine. En outre, puisque les dispositifs d’assainissement ont une relation indissociable avec l’exploitation de l’eau, ces dispositifs sont aussi très faibles aussi bien en milieu rural où l’on dénombre 24 % qu’en milieu citadin où l’on compte que 42 %. Même si chaque société d’assainissement en Afrique fait des efforts afin d’attendre les objectifs du millénaire et nécessairement de permettre de faciliter l’accès à l’eau potable, le résultat n’est toujours pas probant.
A lire en complément : ExpressVPN : une solution testée et approuvée
Un défi majeur à relever
L’accès à l’eau potable a toujours été une problématique pour l’Afrique subsaharienne. Même si le mauvais accès à l’eau potable est souvent lité à une aridité des terres et à une désertification, le véritable problème est un manque de dispositifs d’assainissements criards. Si une privatisation de l’exploitation de cette eau a permis d’améliorer ne serait-ce qu’un peu les résultats, on voit nettement que sans investissement notable de la part des gouvernements et de chaque société d’assainissement en Afrique, le risque de pénurie en eau potable augmentera de jour en jour. Ainsi, puisque l’accès à l’eau favorise une meilleure lutte contre la pauvreté, il est aujourd’hui plus qu’important d’assurer la pérennisation du service de l’eau.