Le moratoire de 3 ans tout plan social semble toucher à sa fin. Les licenciements vont bientôt commencer chez SFR. C’est sans doute ce qui a motivé la colère des syndicats au carré rouge. Les grèves vont bientôt reprendre, et ceci dans plusieurs villes de France.
Des licenciements en nombre vont bientôt reprendre
Avec le rachat de SFR par Numéricable, une condition incontournable était prévue : dans le cadre de sa réorganisation, SFR devait lâcher du lest. Pour cela, les syndicalistes avaient pu obtenir un sursis de 3 ans, mais ce délai s’est rapidement écoulé et le plan social a été mis en exécution dès le mois de juillet 2017. En juillet 2016, la maison mère de SFR-Numéricable a manifesté son intention de supprimer environ 5.000 postes sur toute l’étendue du territoire français.
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Selon le syndicat CGE-CGC, plus de 3000 postes seront supprimés prochainement, dont 46% en Aix en Provence. L’essentiel de ces postes, soit 26% seront supprimés chez SFR SA, notamment au niveau du service client. Le reste, soit 38%, sera supprimé chez Numéricable. On aura aussi des suppressions de postes chez Completel, la filiale qui est au service des administrations publiques et des entreprises.
Plusieurs grèves en perspective
Tout laisse croire que les prochains mois seront très riches en grèves chez SFR. En effet, les salariés du service client remerciés ne vont plus faire partie de la maison SFR. Ce qui est très mal vécu par le syndicat des travailleurs, selon leur avocat licenciement Marseille. Cependant, leur évolution au sein du groupe Altice ne va pas pour autant s’arrêter dans la mesure où ils seront transférés chez Intelcia, une autre filiale. La direction a surtout accepté qu’ils gardent le statut SFR pendant 15 mois en plus d’une prime de 2000 euros. Il faut aussi préciser que certains postes supprimés seront pourvus grâce au recours à la sous-traitante.
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Cependant, la situation économique du géant de la télécommunication en France est bien loin d’être rose. En effet, l’opérateur fait face en ce moment à une amende de 80 millions d’euros liés au « gun jumping » désormais avéré au niveau de l’autorité de la concurrence. Ce terme anglais désigne surtout la conclusion d’accords, par deux entités, qu’ils n’ont pas le droit de conclure avant leur fusion.
En ce moment, les syndicats ne sont pas encore prêts à accepter les termes de la réorganisation et les grèves vont sans doute commencer courant avril.