La pose d’un parquet flottant n’impose ni clou ni colle, les lames ne sont donc pas fixées à des lambourdes, ni au sol. Elles se joignent entre elles, pour plus de la moitié des produits vendus sur le marché, par un système clippant. Ce qui fait de ce type de plancher l’un des plus faciles et des plus rapides à mettre en place.
Des professionnels tels que surface-parquet peuvent s’occuper de cette opération pour vous. Mais si vous souhaitez vous en charger vous-même, découvrez quelques conseils au fil de cet article.
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Plan de l'article
La préparation des travaux
Le fait est que poser un parquet flottant est faisable sur tout type de sol. Qu’il s’agisse d’une chape de béton ou d’un ancien revêtement, vous pouvez tout à fait procéder à vos travaux. La seule condition est de nettoyer et d’aplanir la surface sur laquelle vous allez disposer vos lattes.
Suite à quoi il est fortement conseillé de disposer une sous-couche en vue d’en améliorer l’isolation. L’objectif est ici d’utiliser une matière comme le polyéthylène, dont vous pouvez apprendre plus en vous rendant sur isolation-info.fr, ou bien des dalles en fibres de bois par exemple.
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Vous devez également préparer tout le matériel nécessaire à votre tâche : scie (égoïne, circulaire ou sauteuse), équerre de frappe, équerre à tracer, cales et marteau.
L’importance de la première latte du parquet flottant
La première lame de votre parquet flottant est sans doute la plus importante. En effet, c’est de l’efficacité de sa pose que dépendra le rendu final. Pour un visuel agréable, mieux vaut donc ne pas vous rater ! Dans l’idéal, elle doit être parfaitement droite, apposée contre le mur et bloquée à l’aide de quelques-unes des cales mentionnées plus haut.
L’espace qui sépare le mur de votre latte doit être d’au moins 8mm. Ceci afin d’éviter que les lames assument mal la dilatation du bois et se mettent à gondoler, ou à se disjoindre.
Ce point est très important, dans la mesure où les changements de saison et l’humidité qui les accompagne ont une influence directe sur la forme du bois. Ce dernier, en tant que matériau hygroscopique, a la particularité d’absorber l’eau contenue dans l’air et de s’en séparer lorsque l’atmosphère devient plus sèche. Il change donc de masse et de densité en fonction. Vous trouverez plus d’informations à ce sujet en visitant ce blog.
Vous craignez un effet disgracieux ? Pas de panique, ce sont vos plinthes qui camoufleront ce petit espace.
Des lames suivantes à la dernière d’entre elles
Si vous avez bien réussi cette première étape, le reste de la première rangée devrait s’avérer correct. Vous ne devez néanmoins pas négliger cette étape, puisque c’est bien la première rangée qui servira de support au reste du plancher.
Disposez les lattes suivantes les unes après les autres, avec soin, en faisant attention à ne pas fausser l’écart laissé entre le mur et la première d’entre elles. Assurez-vous donc que vos cales tiennent bon. Lorsqu’arrivera la dernière latte, vous devrez en adapter la largeur en fonction de l’espace qui vous reste.
La première chose à faire est alors de disposer la lame à l’envers sur la précédente, et de coller la languette contre le mur. La largeur de cette languette correspondra au jeu qui devra être laissé devant le mur. C’est là que votre scie entre en action : coupez la latte selon le tracé que vous venez d’effectuer. Il est conseillé de procéder à cette opération à l’envers, ce qui vous évitera les projections d’éclats de bois.
Dès lors, utilisez votre équerre de frappe afin que votre découpe s’imbrique parfaitement avec le reste. Félicitations, votre première rangée est terminée, il ne vous reste donc plus qu’à terminer la pose de votre plancher !