Sophie la girafe, l’incontournable et l’indémodable jouet des tout-petits. Vous avez aussi sans doute mâchouillé lorsque vous avez vos premières dents à l’époque. Il est même possible que la mamie de votre enfant l’ait reçue en guise de cadeau de naissance. Presque 60 ans après, Sophie reste la star et la plus appréciée parmi les jouets des nourrissons et on ne la présente plus…
Sophie, une nécessité après une naissance
Comme Sophie se trouve presque dans toutes les mains des bébés dans le monde, nous avons décidé de mettre au clair son mode de fabrication surtout pour rassurer les parents dans son utilisation au quotidien, afin qu’il n’y ai plus aucune doute.
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Mais avant d’entrer dans les détails, nous allons voir d’abord tous les matériaux qui composent la petite Sophie. Et pour la la découverte de la fabrication, il n’y a de plus rassurant que de visiter directement l’usine Vulli à Rumilly en Haute-Savoie. Il s’agit d’une entreprise familiale reconnue pour son savoir-faire artisanal. Aux années 1960, les jouets conçus pour bébés représentent des animaux de la ferme comme les chevaux, ou des animaux domestiques tels que des chiens ou chats. Vulli a été dirigé par Mr Rampeau, il a eu l’idée originale de réaliser un corps de girafe pour tirer l’attention des enfants. Travaillant durement sur le fond et la forme du jouet, il réussit à concevoir un objet qui répond entièrement aux besoins des bébés. Ainsi, la Sophie apparaît et vendue sur le marché depuis le 25 mai 1961 (jour de la Sainte Sophie, et c’est pour cela qu’elle s’appelle aussi Sophie).
L’année dernière, on compte en moyenne 800 000 naissances annuelles en France et à côté, Vulli aussi a assuré 800?000 ventes de Sophie.
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La Sophie dure dans le temps grâce à sa qualité exceptionnelle. Grand-mère, mère et enfant, elle traverse plusieurs générations. Sa dimension et son aspect naturel sont des critères adaptés parfaitement à la petite enfance. C’est pour cela qu’elle est tant appréciée. Côté esthétique, Sophie est très simple, elle mesure 18 cm de longueur et apte à éveiller tous les sens du bébé. La vue est simulée par le contraste des tâches de sa peau. Le sifflement qu’elle fait sortir après une pression développe l’ouïe. Le parfum doux du caoutchouc naturel (proche du parfum de la vanille) stimule l’odorat. Sa peau de pêche et sa texture si agréable sont parfaites pour le toucher. Elle est facilement maniable et bébé eut l’attraper par ses longues pattes ou son cou. À la fois molle et dure, la texture est parfaite pour être mordillée lors des poussées dentaires. Sophie donc joue aussi un rôle important pour le goût.
Comment Sophie la girafe est-elle fabriquée ?
Bien avant d’être dans la main de votre bout de chou ou de se trouver dans sa bouche, Sophie la girafe passe par diverses étapes importantes. Et c’est là que nous allons parler des processus de fabrication.
Une visite guidée auprès de Vulli permet de découvrir tous les secrets de la réalisation d’une star de jouets pour bébés. L’entreprise est immense et jamais vous n’allez sentir une odeur de produit chimique. Cette caractéristique prouve déjà que Vulli est un concepteur d’article sain. D’ailleurs, le matériau de base de Sophie la girafe est le caoutchouc naturel à 100 %. Aussi, elle utilise du latex de Malaisie, des tonneaux de latex sont disponibles également dans l’entrepôt. Quant à la matière première, il faut 80 g de caoutchouc exactement pour fabriquer une Sophie. Des moules sont utilisés pour dessiner la silhouette avant et arrière. Une petite paille est utilisée pour trouer le corps afin d’intégrer le sifflet pour le pouêt-pouêt. Une agitation ensuite a lieu pour uniformiser le matériau. Après, le moule se referme et redirige les objets vers la rotomouleuse afin de transformer le caoutchouc liquide en matière élastique et solide. Une fois rotomoulée, on passe par l’étape dite mûrissement. Il s’agit d’un séchage complet de la girafe.
Après être séchées convenablement, nous allons changer de pièce où il n’y a plus de bruit de machines.
C’est plus calme et ici, ce sont les femmes qui assurent l’étape de meulage. Elle consiste à rogner le caoutchouc en trop sous une chaleur bien précise. Elles placent ensuite les sifflets et disposent de 40 secondes pour insérer un sifflet à une Sophie et c’est quand même l’étape la plus longue. Ensuite, elles passent à la peinture en commençant par les tâches marron pour le corps. Ce procédé est effectué à main levée et à l’aide d’un pistolet. L’artiste change de pistolet et de teinte pour la bouche et les joues, elle utilise du rose. Au niveau des yeux, il suffit de poser un peu de noir délicatement avec un pinceau. Sur une patte, un numéro de traçabilité est disponible pour vérifier l’existence d’un contrôle de qualité. Au final, nous en déduisons que chaque Sophie est unique et fait preuve d’un œuvre artistique très original.