Cancer du poumon bilan de 2017

Tout d’abord, il faut savoir qu’en France ce cancer touche environ 40 000 nouveaux patients par an et majoritairement des hommes. Il n’est pas facile à traiter, même si des instituts comme l’Institut Curie-Montsouris propose des analyses et traitements, surtout lorsque l’on a passé 70 ans.

Le docteur B-F Cohen a interrogé un spécialiste sur ce cancer-là en particulier. Comment le traiter ? Combien de chances a-t-on de s’en sortir ?

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Le cancer du poumon en chiffres

Nous avons donc précédemment rappelé 40 000 nouveaux cas par an. C’est donc un cancer fréquent ce cancer du poumon. Par exemple, le cancer colorectal c’est aussi 40 000 nouveaux cas par an, celui du sein 50 000, cancer de la prostate 70 000 nouveau cas par an…

Mais le cancer du poumon concerne beaucoup les hommes que les femmes. Toutefois, comme les femmes ont commencé à fumer plus tardivement que les hommes, le tabagisme féminin est en train de se répercuter dans les chiffres du cancer et de plus en plus de femmes ayant fumé vont être concernées par le cancer du poumon. Ces chiffres augmentent donc chez les femmes, le tabagisme étant bien sûr, grand facteur du cancer du poumon. Rappelons également que le tabagisme passif a été reconnu comme un facteur de risque du cancer du poumon. Le fait de fumer du cannabis est aussi reconnu comme autre facteur de risque.

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Autre chiffre, le nombre de décès : 30 000 patients vont décéder chaque année en France de ce cancer et c’est ce qui inquiète évidemment, ce qui laisse penser, ce qui fait dire souvent que le cancer du poumon est une maladie de mauvais pronostic. On dit aussi qu’il est parfois plus difficile à traiter passé un certain âge. Mais qu’en est-il des nouveaux progrès scientifiques ? Il y a des idées reçues et des idées fausses sur le sujet.

Les nouveaux progrès récents de cancérologies ne permettraient-ils pas d’avoir une vision un petit peu plus optimiste concernant ce cancer. Un cancérologue a alors été interrogé et a répondu à toutes ces questions.

Le pronostic en fonction de l’état du patient

Radio des poumonsProfesseur SO : Si le cancer du poumon est pris à un stade très évolué et qu’il y a par exemple présence de métastases osseuses ou cérébrales, le pronostic n’est évidemment pas bon. Par contre, s’il est pris à un stade localisé, on peut avoir recours à un traitement localisé par exemple par chirurgie radiothérapie et de ce fait le pronostic est bon. Le cancer du poumon est effectivement plus difficile à traiter passé l’âge de 70 ans mais il faut surtout tenir compte de l’âge physiologique du patient : est-il en bon état général ? Est-il sportif ? N’a-t-il pas de maladies associées ? Autant de facteurs qui font varier le pronostic de soins de cancer du poumons pour un patient âgé de 70 ans ou plus. En revanche, s’il a des maladies associées, le traitement s’avèrera plus compliqué.

Une bonne nouvelle : le cancer du poumon bénéficie de nouveaux traitements ciblés soit donc au niveau de la tumeur soit aller s’intéresser à l’environnement autour de la tumeur, booster le système immunitaire avec des anticorps qui vont aller remettre en marche le système immunitaire du patient.

Cependant, contrairement à une idée reçue, le cancer du poumon ne peut pas être détecté 4 ans avant par une simple prise de sang. Aujourd’hui, on peut éventuellement rechercher ce que l’on appelle les cellules tumorales circulant dans le sang ou de l’ADN tumoral qui circule dans le sang via une simple prise de sang. Il s’agit pour l’instant du domaine de la recherche. En pratique, cela n’est pas suffisamment mis au point pour qu’on parle de diagnostic précoce lorsque la tumeur est toute petite de façon à devancer l’imagerie par une simple prise de sang.

Le cancer du poumon survient-il chez les non-fumeurs ?

15% des patients souffrant d’un cancer des poumons n’ont jamais fumé. C’est soit lié à des pollutions atmosphériques ou des pollutions industrielles au sein d’usines par exemple. Il faut donc véritablement un axe de prévention concernant cette pollution atmosphérique et au sein des entreprises et des usines qui génèrent bien sûr le dégagement de certains gaz toxiques ou de produits toxiques.

Les signes de l’apparition de ce cancer

En bref, plus le tabagisme est important, plus le risque est grand. C’est quelque chose qui a été bien démontré. Il est préférable de consulter si l’on a certains signes (ex : toux fréquente) mais qui ne sont d’ailleurs pas toujours des signes spécifiques du cancer du poumon. C’est-à-dire qu’il ne faut pas s’inquiéter si l’on a ces signes-là en se disant «c’est un cancer du poumon » mais il faut consulter.

Par exemple, des difficultés respiratoires, une toux persistante dont on ne comprend pas l’origine, un essoufflement, des sifflements, dont pareil on ne connaît pas la cause, des crachats sanguinolents, une fatigue persistante dont on ne trouve pas la cause…une perte de poids, manque d’appétit…mais encore une fois ce sont des signes qui peuvent évoquer bien d’autres maladies mais l’essentiel est de savoir que ces signes-là doivent amener à consulter un médecin dans tous les cas.