Et si vous investissiez à petite échelle dans des projets immobiliers à fort rendement ? C’est ce que propose un mode innovant d’investissement dans la pierre, le crowdfunding immobilier. Basé sur le financement participatif, ce type de crowdfunding a l’avantage de permettre à des particuliers de placer leur argent dans des projets immobiliers de grande ampleur. Une façon d’apporter sa petite pierre (financière) à l’édifice !
Plan de l'article
L’essor du crowdfunding immobilier
Mode de financement récent, dont on peut pointer le démarrage en 2014 dans l’Hexagone, le crowdfunding immobilier s’appuie sur les méthodes éprouvées du financement participatif : contribuer, à son échelle, à une levée de fonds dont le but est de financer un projet plus vaste. S’il s’agit habituellement de donner vie à des projets culturels ou technologiques, des acteurs innovants ont fait le pari d’utiliser ces méthodes dans le cadre du financement immobilier.
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Un pari qui semble réussir : en à peine une année, entre fin 2014 et 2015, le marché du crowdfunding immobilier est passé de 12 à 26 plateformes actives. Ces plateformes sont les indispensables relais entre les particuliers (ou les professionnels) qui souhaitent investir dans l’immobilier par ce biais, et les promoteurs ou les sociétés qui effectuent des levées de fonds. Leur essor est donc significatif de l’importance prise par ce type de financement aujourd’hui.
Les chiffres sont très parlants : selon ce baromètre, ce sont pas moins de 80 projets qui ont été financés depuis le début de l’année 2016, pour une récolte totale de 36 millions d’euros et un taux de rendement moyen de 9,9 % !
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Comment ça fonctionne ?
On distingue deux typologies assez différentes pour l’investissement dans le cadre du crowdfunding immobilier :
D’une part, le financement des promoteurs immobiliers. En substance, les particuliers se font les relais des banques pour financer les besoins des promoteurs en fonds propres. Grâce aux sommes collectées sur des plateformes comme Homunity, les promoteurs sont en mesure de boucler leur dossier de financement auprès des banques et de réaliser leur promotion, c’est-à-dire de commercialiser leurs projets. Le particulier, lui, verse de l’argent et attend de récupérer sa mise, comme pour un emprunt obligataire à taux fixe et à court terme. Une fois les lots vendus et la construction achevée, le promoteur rembourse les investisseurs en partageant ses marges.
D’autre part, un mode d’investissement plus classique, qui consiste à souscrire au capital d’une société (SCI, SCCV) qui va acheter de l’immobilier et reverser une plus-value. Cette typologie est plutôt accolée à des acquisitions difficilement accessibles pour des particuliers (notamment de l’immobilier professionnel). Mais mieux vaut se faire accompagner par un expert en la matière pour ce mode de crowdfunding immobilier.
Dans les deux cas, il suffit pour l’investisseur particulier de verser la somme d’argent désirée via une plateforme de crowdfunding spécialisée dans l’immobilier. Mais seulement après avoir pris soin de consulter tous les documents relatifs aux différents projets, et avoir choisi celui qui lui convient le mieux.
Quels sont les avantages du crowdfunding immobilier ?
L’essor du crowdfunding immobilier s’explique certes par une méthodologie simple, qui permet à tout un chacun de se piquer d’investir dans un domaine autrefois réservé à des spécialistes. Mais ce succès découle également des avantages importants que revêt ce type de financement, en particulier :
- La possibilité de participer avec des sommes relativement basses : le ticket d’entrée du crowdfunding immobilier tourne autour de 1 000 €, et l’investissement moyen par individu est de 20 000 €.
- Le fait qu’il s’agisse d’investissements de courte durée : en moyenne entre 12 et 36 mois avant retour sur investissement.
- L’opportunité donnée aux petits investisseurs de diversifier leurs placements (c’est notamment une bonne méthode pour investir dans de l’immobilier professionnel).
- Et bien sûr, la rentabilité : avec des rendements qui oscillent entre 7 et 15 % et une moyenne de 9,9 % entre janvier et août 2016, les revenus rapportés par le crowdfunding dépassent de loin tout ce que les placements d’épargne classiques peuvent proposer. Le livret A stagne à 0,75 %, le Plan épargne logement le talonne à 1 %, et même l’assurance-vie voit ses rendements piétiner autour de 2,5 % pour des placements peu risqués.
Alors, qu’attendez-vous pour participer au crowdfunding immobilier ?