Le prix le moins cher, c’est un slogan que beaucoup trop d’entreprises tentent d’adopter. Afin d’économiser quelques sous à une clientèle vorace et radine à la fois, certaines n’hésiteront pas à utiliser des matériaux de mauvaise qualité. Ceux-ci briseront plus facilement que les autres, seront moins jolis ou, tout simplement, auront un impact plus négatif d’un point de vue écologique.
C’est une vision que nous avons aujourd’hui du monde des affaires, n’est-ce pas? Heureusement, la tendance environementalo-bio-écolo-responsable a ses bienfaits, si on se fie à un article publié sur Écorelation. Celui-ci présente différentes certifications environnementales et autres pratiques modernes que les constructeurs et travailleurs du monde de la rénovation utilisent pour faire attention à notre planète et plaire davantage à un public qui se sensibilise aux bonnes pratiques.
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Plan de l'article
La mise en place de certifications environnementales
D’abord, il faut savoir que plusieurs évaluations existent depuis tout récemment. Leur but est simple: fixer des exigences minimales à respecter absolument pour qu’une entreprise soit reconnue comme soucieuse de son empreinte écologique. Horti-Éco, par exemple, c’est un programme qui a pour but d’assurer les gens qui commandent des services d’horticulture que les entrepreneurs sont respectueux de l’environnement. Les conditions se résument en trois points:
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- Les écosystèmes des aménagements urbains doivent être respectés. Plus concrètement, cela veut dire que l’aménagement doit être durable et que les végétaux doivent être adaptés aux conditions du site en question, notamment en ce qui concerne la résistance aux rongeurs et autres maladies qui pourraient contaminer les lieux. L’objectif ultime est l’élimination de tout pesticide et d’engrais chimique dans la pratique du paysagiste.
- Ils doivent aussi respecter les exigences minimales pour les professionnels des services en horticulture. Cela inclus l’utilisation de méthodes préventives pour tenir les végétaux en santé, le remplacement de la pelouse par d’autres plantes et, comme mentionné précédemment, l’utilisation d’engrais naturels, ou alors rien du tout. Il faut toutefois mentionner que l’utilisation de pesticides dits « à faible impact » n’est pas une faute si on se trouve alors dans une situation grave.
- Enfin, la certification Horti-Éco aide à définir quels sont les produits qu’on peut utiliser ou ne pas utiliser.
L’article du blogue Écorelation fait également état d’un autre programme: ÉcoEntrepreneur. Celui-ci demande que les entrepreneurs réalisent douze actions particulières lorsque vient le temps de faire des travaux, encore une fois afin de mieux respecter l’environnement ainsi que les écosystèmes.
Quelques tendances lourdes
Les bâtiments éco-énergétiques: Vous en avez sans doute déjà entendu parler: il faut maintenant qu’une maison, un immeuble ou même une grange utilise le moins d’énergie possible pour se maintenir à une bonne température, soit ni trop chaude ni trop froide. Il n’est pas nécessaire de faire appel aux solutions hyper coûteuses comme la géothermie: le courant prône plutôt l’utilisation intelligente de l’isolation du bâtiment ainsi que le renforcement de l’étanchéité des portes et des fenêtres pour maximiser la rétention d’énergie et empêcher l’air froid ou chaud de pénétrer lorsqu’on tente en fait de le garder à l’extérieur.
Les matériaux écologiques: De plus en plus, vous verrez les gens (surtout les jeunes familles) demander l’utilisation de matériaux qui sont recyclés ou carrément écologiques. Par exemple, saviez-vous que le plancher de votre salle de bain pouvait être construit en utilisant des tuiles qui ont été déjà impliquées dans une construction, puis recyclées par la suite? Ça fait changement des tonnes de papier que vous jetez au recyclage et qui sont quand même jetées à la corbeille par les éboueurs, n’est-ce pas?
Le marketing vert: Ici, on dépasse le cadre de l’industrie de la construction. Un peu partout au Québec, vous verrez des gens qui font leur promotion en disant que leurs produits sont verts et respectent X ou Y certification environnementale. Le problème, dans le cas présent, c’est que ces certifications ne sont pas toutes aussi fiables que celles supportées par Équiterre… souvent, on dit que les entreprises créent leur propre système d’évaluation environnementale dans le simple but de pouvoir l’afficher sur l’étiquette. Cette stratégie se retrouve assez souvent employée en ce qui concerne le marketing des produits d’entretien ménager, si on se fie à certains experts du milieu.
En réponse à la question initiale, oui, certains entrepreneurs respectent bel et bien l’environnement. comme vous pouvez le voir, il y a toutefois des progrès à faire avant que la tendance ne soit généralisée à travers l’Amérique du Nord.
L’impact de la réglementation environnementale sur les entreprises
L’impact de la réglementation environnementale sur les entreprises : Bien que certains entrepreneurs soient motivés par leur propre initiative à adopter des pratiques durables, il faut bien prendre en compte les coûts liés à l’utilisation de technologies plus propres ou encore au traitement correct de leurs déchets.
Par conséquent, certains experts affirment que le principal obstacle empêchant une majorité d’entreprises d’intégrer systématiquement les préoccupations environnementales dans leurs opérations commerciales proviendrait plutôt de la perception économique qu’ils ont de celles-ci. Pour eux, intégrer durablement l’environnement reviendrait surtout cher en termes financiers et nuirait ainsi à leur compétitivité face aux autres entreprises moins engagées dans ces démarches de type éco-responsable.
Les initiatives des entrepreneurs pour réduire leur empreinte carbone
Les initiatives des entrepreneurs pour réduire leur empreinte carbone : Face aux enjeux climatiques actuels, de nombreuses entreprises ont décidé d’adopter des pratiques plus vertueuses. Certaines y trouvent même une opportunité pour renforcer leur image et attirer ainsi une clientèle soucieuse de l’environnement. Parmi ces entreprises, on retrouve le groupe Casino qui a annoncé son objectif zéro émission nette d’ici à 2030. Pour cela, il va investir dans les énergies renouvelables comme le solaire ou encore la géothermie.
Le spécialiste du traitement des eaux, Veolia, quant à lui, s’est fixé un objectif ambitieux de réduction de CO2 avec une diminution drastique de ses émissions directes mais aussi indirectes, liées notamment à ses fournisseurs ou encore aux transports utilisés pour livrer ses produits.
De manière plus générale, les initiatives visant à réduire l’empreinte écologique sont multiples et diversifiées selon les secteurs d’activités. Les restaurateurs peuvent par exemple opter pour l’utilisation de matières premières locales afin de limiter l’émission de CO2 due au transport, tandis que le secteur logistique peut préférer utiliser des camions électriques plutôt que des camions diesel.
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