Actuellement, la firme Google X, une filiale de Google, travaille sur la conception de voitures autonomes qui n’ont pas besoin de conducteurs. Ce sont des voitures électriques qui ne possèdent ni volant, ni pédales d’accélérateur et de frein. Le design des voitures classiques est quand même toujours respecté : une carrosserie, des vitres, des pneus et des jantes alu toutes marques, l’habitacle se voit modifié : les sièges avant pourraient faire face aux sièges arrière afin que les occupants puissent discuter et communiquer librement dans un plus grand confort. Toutefois, le projet est encore au stade d’essai et la voiture est autorisée à rouler aux Etats Unis mais un conducteur doit se trouver derrière un volant (encore obligatoire) pour prévenir toute perte de contrôle inopinée. La voiture est alors guidée par un logiciel et un système de pilotage automatique assisté par des radars et caméras.
Avantages liés à la voiture autonome sans conducteur.
Grâce à ce nouveau principe, les cas d’accidents pourraient être considérablement réduits puisque la plupart provient des erreurs humaines. Les machines ont un temps de réaction largement réduit par rapport aux humains. Une réactivité d’un dixième de seconde plus vite peut en effet éviter des accidents. Finis donc les inattentions et les fatigues et surtout les risques de conduite en état d’ébriété. Les diverses limitations de vitesse pourraient donc être un peu plus élevées voire retirées pour certaines routes, les occupants gagneront ainsi plus de temps. Le véhicule sera de même plus léger puisque les dispositifs de sécurité pourraient s’alléger grâce à la diminution des risques d’accident, ce qui rendrait la voiture plus écologique en consommant moins. Les embouteillages seraient aussi moins nombreux puisque les voitures sont munies de système de communication entre elles qui permettrait de fluidifier automatiquement la circulation.
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Puisque les voitures sont intelligentes, certaines tâches comme garer la voiture, l’emmener au contrôle technique seront inutiles. Il suffit de lui donner ces ordres en la programmant et gagner ainsi du temps précieux. Les assurances n’auront également plus lieu d’être vu que les accidents seront théoriquement évités. En cas de défaillance de la voiture, la faute reviendrait au constructeur car ce serait un défaut de fabrication.
Vision encore sceptique de l’Homme face à la technologie
Il est normal que l’Homme ait des doutes sur la capacité d’un logiciel à conduire convenablement une voiture, étant donné que sur la route, des facteurs externes très peu probables et imprévisibles peuvent se produire. Le logiciel risque alors de vite trouver ses limites face à des situations qui risqueraient de mettre la vie des occupants en péril. Il est donc encore difficile aujourd’hui de laisser sa vie entre les mains d’ordinateurs sans pouvoir rien faire en cas d’accident imminent.
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Il est aussi possible que le logiciel ait un bug soudain dans un virage dangereux ou une descente. Les appareils électroniques ne sont pas jamais à l’abri d’une défaillance. Les passagers seraient alors prisonniers de la voiture attendant soit le retour à la normal de la situation, soit la fin inévitable.
Enfin, les voitures autonomes conçus jusqu’ici ne disposent pas encore de système pour obéir aux signaux humains comme les policiers. Elles peuvent uniquement détecter les panneaux de signalisation et les marquages au sol. Des dispositifs spéciaux devraient soit être installés dans les voitures, soit portés par les agents de la circulation.