Iran : la relance du tourisme ?

L’accession d’Hassan Rohani à la présidence de l’Iran et la levée des sanctions diplomatiques constituent une aubaine pour le secteur touristique iranien. Toutefois, un long chemin reste encore à faire avant que l’Iran redevienne l’un des pays les plus visités au monde.

Après la révolution islamique iranienne en 1979, cet État s’est replié sur lui-même. Malgré une tentative de réouverture au monde extérieur, le tourisme y est à l’agonie.

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2013, l’année du changement

L’industrie du tourisme iranien a entrepris un virage à 360 degrés depuis 2013. Avec l’élection du nouveau président, l’Iran a connu une nette amélioration de son secteur touristique. En deux ans seulement, le pays a enregistré une augmentation spectaculaire de 42 % du nombre de ses touristes.

Les données recueillies ont démontré que ces visiteurs sont essentiellement des Asiatiques. Seuls 10 % des touristes venus sur le sol iranien sont des Américains et des Européens. Les États occidentaux dissuadaient, à l’époque, leurs ressortissants de se rendre dans ce pays.

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Une ruée de touristes vers Téhéran

L’année 2015 a été le début d’une nouvelle ère pour l’Iran. La levée des sanctions internationale suite à la conclusion de l’accord sur le nucléaire apporte, pour le pays, un grand bol d’air pour son économie. La signature de cet accord a boosté le nombre de touristes et le nombre des réservations enregistrées par les agences de voyages.

Pour les 10 prochaines années, les dirigeants iraniens, à l’instar du ministre iranien en charge du tourisme, projettent de faire venir dans leur pays 20 millions de touristes par an. Bien que ce chiffre soit trop ambitieux, il est nécessaire de préciser que le WTTC prévoit plus de 5 millions de touristes par an en Iran dans les années à venir.

La reconstruction : une priorité pour le pays

Paradoxalement à la promotion de la destination iranienne et à l’arrivée massive des touristes, les infrastructures manquent cruellement. Les acteurs internationaux œuvrant dans le domaine du tourisme travaillent déjà d’arrache-pied aux côtés du gouvernement pour rénover les bâtiments hôteliers. Ces efforts resteront toutefois vains et n’auront que des impacts limités sur la relance du tourisme compte tenu de la culture fortement influencée par la religion islamique qui prévaut dans ce pays.

Dirigé par Richard Vainopoulos, le réseau d’agences de voyages TourCom regroupant 628 points de vente, est présent dans 80 pays.