L’impression 3D est une réelle révolution face aux méthodes traditionnelles d’impression connues. L’ingéniosité, la rapidité de livraison dans des délais serrés, la production à plus ou moins grande échelle sont autant d’atouts que la 3D apporte à l’écosystème de la technologie traditionnelle. Mais ces atouts qui se situent sur le plan fonctionnel et technique trouvent-ils totalement leur place dans la vision écologique que le monde se donne ?
Plan de l'article
La 3D pour un développement durable !
La fabrication additive porte au développement durable et écologique en ce qui concerne l’utilisation des matériaux d’impression. Les supports d’impression sont d’ailleurs définis sur cr10.fr, une plateforme systématiquement dédiée à la 3D. L’utilisation des matériaux d’impression 3D est arrimée à la valeur exacte d’utilisation requise. En effet, contrairement à l’impression traditionnelle qui utilise une méthode soustractive, l’impression 3D ajoute un matériau quand l’apport de ce dernier est nécessaire.
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La méthode soustractive consiste à travailler pour l’obtention d’un objet à partir de la chute progressive du matériau. Par contre, la fabrication additive (3D) ajoute le matériau nécessaire jusqu’à obtenir complètement la pièce voulue. En cela, la 3D évite l’utilisation abusive des matériaux. Elle est économique et écologique. Sa valeur écologique vient d’une part du fait qu’elle produit moins de déchets d’une part et d’autre part, elle a une utilisation plus raisonnée des matériaux de fonction.
L’impression 3D et la flexibilité écologique de conception
L’impression 3D a fait advenir une grande liberté et une large flexibilité dans la conception. Cette largesse rend tout le bénéfice au génie de l’innovation qui s’exprime de façon très démocratisée. Avec un tel génie, les conceptions ne sont pas des contrefaçons d’un modèle standard qui se répète plus ou moins.
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La diversité dans la conception satisfait les clients qui sont plus ou moins contents du rendu. Ils ne reviennent donc pas indéfiniment pour réajuster un modèle dont ils ne sont pas satisfaits ou qu’ils trouvent trop répandu sur le marché.
Techniquement, la satisfaction du client aide à la réduction de l’utilisation abusive des mêmes ressources. Aussi, l’impression 3D permet de créer des pièces complexes en utilisant la même quantité de matériaux. Par conséquent, c’est un atout environnemental non négligeable.
L’éco-efficacité de l’impression 3D sur le marché
Les pièces construites à l’aide de l’impression 3D sont pour la plupart des pièces sur mesure. En effet, les concepteurs de la 3D ont la possibilité de réduire par exemple le poids du rendu. Cette possibilité impacte l’environnement et la consommation énergétique. Avec un poids plume, le produit consomme peu.
De même, la production peut s’ajuster à la demande. Avec la possibilité de produire plus rapidement qu’à l’ordinaire, la 3D permet aux concepteurs de fabriquer seulement sur demande. Une telle production prend en compte les besoins réels du marché. L’impression 3D permet alors de maitriser la surproduction industrielle qui entraine le consumérisme et qui n’est pas une option envisageable dans un processus écologique.
On retient alors que l’impression 3D a beaucoup d’atouts sur le plan fonctionnel et technique, de même qu’elle a un impacte réel sur l’environnement et l’écologie. Elle intègre donc la vision écologique du monde, même si elle reste à parfaire.