Le nombre de ZTI en France va bientôt passer à 21 après qu’il ait été annoncé qu’Antibes, Dijon et La Baule rejoindront bientôt la liste des douze zones aménagées à Paris et celles de Nice, Cannes, Cagnes-sur-Mer, Saint-Laurent-du-Var, Deauville et Val d’Europe.
Une bonne décision selon Richard Vainopoulos
L’augmentation du nombre de zones touristiques internationales sur le territoire national ne peut être qu’une bonne chose selon Richard Vainopoulos, le président de TourCom puisque « les touristes ne demandent que cela ». Pour le numéro un du 2e réseau français d’agences de voyages indépendantes, cette décision ne peut qu’être profitable en ce qui concerne le tourisme international.
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Dans le cas de Dijon par exemple, la ville a beaucoup à offrir aux visiteurs ne serait-ce que le patrimoine bâti, la gastronomie et les trésors œnologiques de Bourgogne. Rappelons ici que le statut de ZTI permet aux commerçants, notamment les détaillants, de rester ouverts très tard dans la soirée et les week-ends, dès lors qu’ils respectent la réglementation relative à leurs accords avec leurs salariés qui devront en effet effectuer des heures de travail en plus.
Quels sont les critères de définition d’une ZTI ?
Toute ville qui souhaite bénéficier du statut de zone touristique internationale doit répondre à plusieurs critères définis par le gouvernement. Il s’agit :
– D’un rayonnement à l’échelle mondiale favorisé par une offre de renommée internationale en matière commerciale ou culturelle ou patrimoniale ou de loisirs ;
– De la présence d’infrastructures de transports d’importance nationale ou internationale ;
– D’un nombre important de touristes étrangers en visite chaque année ;
– De pouvoir justifier d’importants volumes d’achats réalisés par les touristes étrangers.
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Toute ville qui souhaite inclure une partie de sa superficie dans une ZTI doit faire l’objet d’une demande émanant du maire et passer par une phase d’instruction par les services du ministère de l’Économie, conformément au communiqué des ministres Jean-Marc Ayrault, Emmanuel Macron, Myriam El Khomri et du secrétaire d’État Mathias Fekl. La surface de la zone est définie par une décision conjointe des maires, des présidents d’agglomérations concernés, des organisations syndicales de salariés et des organisations professionnelles d’employeurs.